Créé(e) 16/01/2015 Mis à jour 12/02/2018

L’équipe développe et utilise des modèles bio-physiques ainsi que nouveaux outils, tels que les marqueurs bio-géochimiques, pour étudier la dispersion larvaire chez différentes espèces d’interêt patrimonial, écologique ou économique.

Divco développe et utilise des marqueurs biogéochimiques et des outils numériques (simulations) pour étudier la phase de dispersion larvaire.

Les marqueurs biogéochimiques sont encore peu utilisés sur les larves d'invertébrés marins ; leur utilisation offre la possibilité d'étudier le transport larvaire.

En outre, ils offrent un outil complémentaire voire alternatif aux études génétiques pour aider à valider les prédictions des modèles; ce problème des limites d’utilisation des marqueurs génétiques neutres est particulièrement important chez les espèces à fortes tailles efficaces et forts taux de dispersion, tels que de nombreux invertébrés marins.

Concernant les modèles de simulation larvaire, un effort particulier est fait:

  •  pour améliorer la représentation des traits biologiques individuel permettant de rendre compte de la complexité des comportements larvaires
  •  développer des modèles dans un contexte pluridisciplinaire notamment pour mettre en perspective les résultats issus de modélisation, d’analyses de traceurs biogéochimiques et d’études de marqueurs génétiques.

Ces études ont notamment pour objectif une meilleure évaluation de la connectivité dans le contexte de l'exploitation de ressources naturelles (ex. Pecten maximus), du changement climatique susceptible d’affecter ces traits biologiques ou une meilleure anticipation des invasions biologiques (ex. Crépidule : lien température et durée de vie larvaire).

 

larval dispersal modelling