Créé(e) 14/01/2022
16 déc
2021
14h00
Station Biologique de Roscoff - Salle de conférence

Soutenance de thèse

Doctorant(e)

Robin Gauff

Directeur de thèse

Dominique DAVOULT

Le jury sera composé de:

• Prof. Anna Occhipinti-Ambrogi, Professor, University of Pavia, Department
of Earth and Environmental Sciences (Referee)

• Prof. Fanny Noisette, Professor, University du Quebec à Rimousky,
Institut des sciences de la mer de Rimouski (Referee)

• Prof. Gérald Culioli, Professor, Avignon Université - Institut
Méditerranéen de Biodiversité et d’Écologie Marine et Continentale (UMR
7263) (Examinator)

• Prof. Eric Thiébaut, Professor, Sorbonne Université, Adaptation et
Diversité en Milieu Marin (UMR 7144) (Examinator)

• Dr. Thierry Comtet, Researcher, Centre National de Recherche
Scientifique, Adaptation et Diversité en Milieu Marin (UMR 7144),
(Examinator)

• Dr. Christophe Lejeusne, Associate professor, Aix-Marseille Université -
Institut Méditerranéen de Biodiversité et d’Écologie Marine et
Continentale (Examinator)

• Prof. Dominique Davoult, Professor, Adaptation et Diversité en Milieu
Marin (UMR 7144), Sorbonne Université (Examinator)

 

Résumé : Les infrastructures marines offrent des nouveaux substrats, colonisés par divers organismes (biofouling), mais qui diffèrent des habitats naturels par leurs filtres environnementaux et processus écologiques, leur composition biotique et leur grande diversité/abondance d’espèces non indigènes (ENI). L’artificialisation dans les marinas modifie l’hydrodynamisme, favorisant la concentration de perturbations humaines (p. ex. polluants). Des gradients peuvent être présents, avec une intensité plus élevée des perturbations dans les parties les plus internes
des marinas, constituant ainsi un filtre sélectif pour les organismes. Ce travail visait à comprendre la diversité et le fonctionnement des communautés sessiles des marinas en étudiant l‘impact des gradients de perturbation sur leurs structures de l’entrée vers le fond plus perturbé.
Constituant un défi sociétal important, les ENI étaient au cœur du sujet. Une approche expérimentale (transplantation réciproque) dans six marinas de deux régions (Méditerranée, Atlantique) a révélé que les différences dans la structure des communautés est causée par les niveaux locaux de pollution, associées à de l’adaptation locale à petite échelle spatiale (<100m). D’autres processus peuvent affecter ces dynamiques comme les interactions biotiques (prédation) et les perturbations sporadiques (vagues de chaleur). Dans le contexte du changement climatique, nous avons testé comment un réchauffement prévu de la mer (+3°C) impacte les communautés des marinas et favoriserait les ENI. Ces résultats visent à comprendre comment les perturbations dans les écosystèmes urbains marins affectent la biodiversité et en particulier la prévalence des ENI.