Created 26/02/2017 Updated 27/02/2017

Aucune espèce ne vit isolément les unes des autres. C’est d’autant plus vrai pour le plancton marin où les interactions sont multiples et très rapides. Certaines interactions sont durables dans le temps et se transmettent de générations en générations. Ces interactions, issues généralement d’une longue histoire évolutive, participent à la stabilité des écosystèmes marins. Dans ce cadre, notre équipe étudie certains parasites (eucaryotes et virus) de microalgues et des photosymbioses mutualistes.

Une interaction entre deux ou plusieurs partenaires est durable si elle se transmet de génération en génération. C'est le cas de très nombreux parasites ou de symbioses obligatoires. Ces interactions sont issues d’équilibres dynamiques complexes et traduisent une histoire évolutive souvent longue entre les différents partenaires. Ces interactions ont un rôle non négligeable dans le maintien de la diversité des populations. Aux deux extrêmes d’un continuum, notre équipe travaille sur des photosymbioses mutualistes et sur des parasites (type eucaryotes et virus).

 

Les photosymbioses mutualistes sont très nombreuses dans les océans. Cette association entre un organisme hétérotrophe et une microalgue est à la base de la construction des récifs coralliens par exemple. Beaucoup moins connus, de très nombreux organismes unicellulaires du plancton capturent eux aussi des microalgues pour profiter de leur capacité photosynthétique. L’expulsion des microalgues symbiotiques se traduit par un phénomène de blanchiment des coraux, souvent spectaculaire, pouvant conduire à la mort du corail. Qu’en est-il dans le plancton ? Faisons-nous face à un « blanchiment » du plancton ? 

Projet associé : ANR IMPEKAB

Contact Fabrice Not

 

Comment survivre sur du long terme si vous êtes un parasite obligatoire d’une microalgue présente quelques semaines dans l’année ? La spécialisation de ces parasites marins est-elle temporaire, manéable en fonction du temps? Pourquoi ces parasites spécialistes sont-ils aussi nombreux dans les océans ?

Projet associé : ANR HAPAR.

Contact Laure Guillou

 

Les virus se livrent à une course aux armements impitoyable ; ils développent des enzymes de dégradation de polysaccharides afin de pénétrer à l’intérieur de leurs hôtes, que ces derniers  s’empressent de complexifier encore d’avantage (bactéries, microalgues). De cette guerre biologique résulte un large panel de ressources enzymatiques encore inexplorées.

Projet associé : ANR CALYpSO.

Contact Anne-Claire Baudoux