Future-Obs "Observatoire Augmenté pour les socio-écosystèmes côtiers" (ANR)
Face à des pressions anthropiques croissantes, l’observation à long terme des environnements côtiers, de la biodiversité et des usages socio-économiques associés est absolument indispensable pour comprendre le fonctionnement et la dynamique de tels socio-écosystèmes, gérer les risques et évaluer la pertinence et l’efficacité des politiques publiques. Or, en dépit des efforts importants déployés au cours des dernières décennies dans l’observation de l’océan, en particulier pour les variables physico-chimiques et biogéochimiques, la fragmentation disciplinaire ne permet pas une vision systémique indispensable pour appréhender pleinement la complexité des socio-écosystèmes.
Dans ce contexte, le projet de recherche FUTURE-Obs, lauréat au printemps 2022 du programme prioritaire de recherche Océan & Climat, a pour objectif de proposer des stratégies d’observations multi-échelles et multidisciplinaires des socio-écosystèmes qui associent aux approches traditionnelles d’observations de l’océan, de nouvelles techniques comme la génomique environnementale et l’imagerie in situ pour la biodiversité, ou encore l’utilisation des données provenant des réseaux sociaux pour les usages. Cette combinaison de méthodes ouvre de nouvelles voies d’étude et conduit à la mise en place d’observatoires dits augmentés. La multiplicité des données acquises à différentes échelles et sur l’ensemble des composantes des socio-écosystèmes favorisera l’élaboration de nouveaux indicateurs faisant appel aux outils issus du champ de l’intelligence artificielle comme le machine learning. Il s’agira ainsi, d’une part, de suivre et de mieux appréhender le fonctionnement et les trajectoires des socio-écosystèmes côtiers, et d’autre part, de faciliter la mise en œuvre d’initiatives conçues pour répondre aux principaux enjeux environnementaux actuels.
Le déploiement d’approches innovantes pour l’observation de la biodiversité et des usages sociétaux produira une quantité massive de données inédites et hétérogènes. FUTURE-Obs proposera une réflexion approfondie sur la meilleure manière de structurer, de rendre disponible et d’articuler les nouvelles données produites avec les données déjà existantes selon les principes FAIR. Le travail sur des données marines multi-échelles et multi-sources est indispensable pour garantir leur exploitation optimale et servira de base à la construction de nouveaux indicateurs thématiques ou intégrés.
Les travaux transdisciplinaires développés dans le cadre du projet FUTURE-Obs seront réalisés sur des zones identifiées à fort enjeux comme des façades maritimes exposées à de multiples pressions (i.e. Manche et Méditerranée nord occidentale), des aires marines protégées (i.e. 5 parcs marins) et des zones aquacoles, qui serviront de démonstrateurs et de cas d’études.
Le projet reposera sur une forte démarche de co-construction qui associe des scientifiques issus de domaines distincts tels que l’océanographie, l’écologie, les sciences économiques et sociales et les sciences de la donnée avec des acteurs opérationnels tels que les gestionnaires, porteurs d’enjeux publics et privés et décideurs. Il s’agira d’identifier les besoins prioritaires d’observation et d’assurer une large diffusion des solutions produites.
Porté par Sorbonne Université et l’OSU STAMAR, le projet FUTURE-Obs fédère une soixantaine de scientifiques appartenant à l’ensemble des grands acteurs et institutions nationales impliqués dans l’observation des socio-écosystèmes côtiers (CNRS, IFREMER, Universités Marines, Office Français de la Biodiversité…..). Officiellement débuté le 1er octobre 2022, il participera activement au renforcement des relations entre les communautés scientifiques et les infrastructures de recherche nationales et européennes dans le champ de l’observation (ILICO, EMBRC) et de la donnée (Data Terra, PNDB, IFB). A travers une recherche intégrative et interdisciplinaire, le projet proposera des solutions novatrices et durables ainsi que des cadres réglementaires co-construits pour la mise en œuvre opérationnelle d’observatoires augmentés à l’horizon 2030, capables d’analyser et de prédire les trajectoires des socio-écosystèmes face aux changements environnementaux
Durée du projet : 6 ans (2022-2028)
Coordination Internationale : Eric Thiébaut & Fabrice Not - Sorbonne Université
Zone géographique : FUTURE-Obs structure l’ensemble des grands acteurs et institutions nationales impliqués dans l’observation des socio-écosystèmes côtiers
Financement : ANR-21-OCEAN
Budget global : 2,49 M€
Partenaires : 22 partenaires (CNRS, MNHN, Ifremer, Fondation nationale des sciences politiques, réseau des universités marines : Université Littoral Côte d’Opale, Université de Nantes, Université de Bordeaux, Université de Montpellier et Aix-Marseille Université, Office français de la biodiversité)
Face à des pressions anthropiques croissantes, l’observation à long terme des environnements côtiers, de la biodiversité et des usages socio-économiques associés est absolument indispensable pour comprendre le fonctionnement et la dynamique de tels socio-écosystèmes, gérer les risques et évaluer la pertinence et l’efficacité des politiques publiques. Or, en dépit des efforts importants déployés dans l’observation de l’océan au cours des dernières décennies, en particulier pour les variables physico-chimiques et biogéochimiques, la fragmentation disciplinaire ne permet pas une vision systémique indispensable pour appréhender pleinement la complexité des socio-écosystèmes.
Dans ce contexte, le projet de recherche FUTURE-Obs, lauréat du programme prioritaire de recherche Océan & Climat, est porté par Sorbonne Université et l’OSU STAMAR, et fédère une soixantaine de scientifiques appartenant à l’ensemble des grands acteurs et institutions nationales impliqués dans l’observation des socio-écosystèmes côtiers (CNRS, IFREMER, Universités Marines, Office Français de la Biodiversité…..). Lancé au 1er octobre 2022 pour une durée de 6 ans, il a pour objectif de proposer des stratégies d’observations multi-échelles et multidisciplinaires des socio-écosystèmes qui associent aux approches traditionnelles d’observations de l’océan, de nouvelles techniques comme la génomique environnementale et l’imagerie in situ pour la biodiversité, ou encore l’utilisation des média sociaux pour les usages. Ces travaux transdisciplinaires seront réalisés sur des zones identifiées à fort enjeux comme des façades maritimes exposées à de multiples pressions (Manche et Méditerranée nord occidentale), des aires marines protégées et des zones aquacoles, qui serviront de démonstrateurs et de cas d’études.
Le projet reposera sur une forte démarche de co-construction qui associe des scientifiques issus de domaines distincts tels que l’océanographie, l’écologie ou les sciences économiques et sociales avec des acteurs opérationnels telles que les gestionnaires, porteurs d’enjeux publics et privés et décideurs. Il s’agira d’identifier les besoins prioritaires d’observation et d’assurer une large diffusion des solutions produites.