Créé(e) 19/11/2021 Mis à jour 08/02/2022
19 nov
2021

Grâce aux zoologistes du XIXe siècle qui ont installé les premières stations marines littorales à Roscoff en Bretagne, à Banyuls-sur-Mer au sud de Perpignan, ou encore à Villefranche-sur-Mer près de Nice, les scientifiques du CNRS et de Sorbonne Université bénéficient d’un accès privilégié aux organismes modèles marins faisant l’objet de leurs travaux.

Ces stations biologiques forment un archipel. Comme les îles, « elles sont un peu isolées, loin des campus universitaires, et disposent d’équipements qui leur permettent de vivre en quasi-autarcie. Elles réunissent chacune de nombreux et nombreuses chercheurs, chercheuses, ingénieurs et ingénieures de disciplines différentes, avec des compétences diverses et complémentaires, et des profils variés. Les biologistes échangent quotidiennement avec des spécialistes d’autres thématiques, notamment des sciences de l’Univers ou de l’environnement, car ils travaillent au même endroit, sur des sujets d’intérêt commun. Ces stations mènent de front des activités de recherche, de formation, d’observation et de diffusion des savoirs. Elles accueillent également des équipes de l’étranger pour des séjours de quelques jours à plusieurs mois. Ce sont des lieux de créativité unique et d’échanges permanents », décrit Stéphane Egée, enseignant-chercheur à la station biologique de Roscoff.