https://www.sb-roscoff.fr/en/team-edyco/projects/carborhone-2011-2014

CARBORHONE 2011-2014

Introduction: 
Carbon Cycle in the Rhône estuary and Gulf of Lions (CARBORHONE)
Paragraphs: 

The spatial variability in air-sea CO2 fluxes is large from one coastal ecosystem to the other and it was recently proposed to classify continental shelves as sinks and near-shore ecosystems as sources  of  atmospheric  CO2.  However,  the  latest  estimates  of  air-sea  CO2  fluxes  in  coastal ecosystems  are  subject  to  large  uncertainty.  At  present,  the  lack  of  sufficient  data  is  the  major  limitation  in  the  quantification  of  the  spatial  and  temporal  variability  of  these  CO2 fluxes in coastal environments. This lack of data is even more relevant in coastal ecosystems impacted  by  estuarine  plumes.
While  there  is  an  emerging  agreement  on  the  role  of  inner  estuaries  as  source  of  CO2 to  the  atmosphere,  estuarine  plumes  (e.g.  outer  estuaries)  can  either act  as  sources  or  as  sinks  for  atmospheric  CO2. To  accurately  constrain  the  present impact  of  estuarine  plumes  in  global  air-sea  CO2 fluxes,  additional  investigations  must  be carried out in a greater diversity of ecosystems.
The air-sea CO2 fluxes in Mediterranean coastal ecosystems impacted by estuarine inputs have been particularly poorly  investigated.
The   Gulf   of   Lions   is   a   coastal   ecosystem considerably  impacted  by  freshwaters  inputs  from  the  largest  estuary  surrounding  the Mediterranean  Sea  namely  the  Rhône.  In  the  framework  of  the  MERMEX -CARBORHONE project,  we  investigated  the  processes  controlling  the  air-sea  CO2 fluxes  from  the  inner estuary to the estuarine plume located  within the 1500 m isobath of the Gulf of Lions. 

Cruises

© Yann Bozec / SBR / CNRS
Zoom

Our approach relied on 4 seasonal cruises carried out in 2011 and 2012.


- CARBORHONE 1 & 2 cruises: 2011

-CARBORHONE 3 & 4 cruises: 22nd February- 3rd March 2012 & 20th - 28th July 2012 Gulf of Lions, Western Mediterranean Sea.

Figure 1 : Chlorophyll a surface concentrations (satellite image in november 2011 during CARBORHONE 2 cruise.

Means

© Yann Bozec / SBR / CNRS
Gallery

Data collected during the cruises :

-SSS, SST (SeaBird SBE21) to determine the Rhone plume surface.

-sea surface pCO2, DO

-31 CTD (Sea Bird SBE32) casts with seawater sampling for biogeochemical parameters within the whole Gulf of Lions

Cruises are scheduled during different seasons (spring, summer, fall, beginning and end of winter) so as to study different discharges of the Rhone river.

All those data are to be combined with satellite data (T, Chl a,…) (Figure 1) in order to monitor the process controlling air-sea CO2 fluxes for each season.

Figure 2 : Onboard Téhtys

 

MERMEX-CARBORHONE Project is funded by INSU (MISTRALS)  and INEE.

It also gets logistical support from CNFC, DT-INSU and IFREMER/Génavir.

Partners

CNRS (INSU & INEE)  and UPMC

French collaborators

AD2M-Chimie Marine (CNRS/UPMC, Station biologique de Roscoff), LOCEAN (CNRS/UPMC, Paris), LSCE (CNRS/UPMC, Gif/Yvette).

Content text: 

Contexte et Objectifs

La rapidité de l’accroissement de CO2 atmosphérique observée actuellement se situe bien au-delà des variations observées durant la succession des périodes glaciaires et inter-glaciaires des 800000 dernières années et aura des conséquences sur notre climat. Cet accroissement est limité par le rôle clé de l’océan qui absorbe, par des phénomènes de pompes biologique et physique, une large part du CO2 atmosphérique d’origine anthropique. La quantification précise des échanges air-mer de CO2 est indispensable pour établir des budgets globaux de ce gaz sur notre planète. Ces budgets constituent la base nécessaire pour évaluer et modéliser l’ampleur du réchauffement et des changements climatiques à venir. Alors que les flux de CO2 à l’interface air-mer sont relativement bien quantifiés en milieu océanique, les études réalisées en milieu marin côtier restent trop peu nombreuses.


Ainsi, les études de processus contrôlant les flux air-mer de CO2 dans les écosystèmes côtiers ouest méditerranéens sont jusqu’à présent très limités. Le projet CARBORHONE vise à quantifier l’impact des apports fluviaux, par rapport aux processus thermodynamiques et aux efflorescences phytoplanctoniques (Figure 1), sur les bilans d’échanges air-mer de CO2 dans la zone du panache du Rhône et des eaux de surface adjacentes. Les principaux objectifs scientifiques sont :

  •     Quantifier la variabilité saisonnières des flux air-mer de CO2 depuis l’estuaire intérieur jusqu’au Golfe du Lion.
  •     Déterminer les processus biogéochimiques contrôlant ces flux à chaque saison.
  •     Intégrer les résultats obtenus à la base de données internationale SOCAT de synthèse des flux air-mer de CO2 afin de comparer les résultats obtenus aux autres panaches estuariens.


Campagnes

-campagnes CARBORHONE 1 et 2 : 2011

-campagnes CARBORHONE 3 et 4 : 22 février - 3 mars 2012 et 20 - 28 juillet 2012 dans le Golfe du Lion, en Méditerranée Occidentale.

 

Concentrations de surface de la Chlorophylle a observées par images satellite en Novembre 2011 durant la campagne CARBORHONE 2

Figure 1 : Concentrations de surface de la Chlorophylle a observées par images satellite en Novembre 2011 durant la campagne CARBORHONE 2.

 

Moyens déployés


La stratégie mise en place lors des campagnes CARBORHONE est basée sur des mesures continues de surface par un thermosalinographe de coque de type SeaBird SBE21 afin de déterminer la superficie de la plume du Rhône. Ces mesures sont couplées à des mesures de surface en continue de la pression partielle de CO2 (pCO2) et d’O2 dissous. De plus, une CTD Sea Bird SBE911 installée sur une Rosette Carousel Sea Bird SBE32 (Figure 2) permet d’établir des profils et de prélever des échantillons pour un ensemble de paramètres biogéochimiques sur une grille de 31 stations couvrant l’ensemble du Golfe du Lion. Les campagnes sont répétées durant des périodes contrastées de débit du Rhône (printemps, été, automne, début et fin de l’hiver). Ces mesures in-situ seront combinées aux mesures satellitaires (T, Chl a,…) (Figure 1) afin de déterminer les processus contrôlant les échanges air-mer de CO2 à chaque saison.

 

   

Figure 2 : A bord du Téhtys, les scientifiques embarqués déterminent la superficie et les propriétés biogéochimiques de la plume du Rhône à l’aide d’un thermosalinographe de coque et d’une CTD/Rosette.

 

 

 

Soutien

 

Le projet MERMEX-CARBORHONE est soutenu par l’INSU (MISTRALS) et l’INEE. Il bénéficie également des soutiens logistiques de la CNFC, DT-INSU et d’IFREMER/Génavir.

Organismes partenaires
Les partenaires de MERMEX/CARBORHONE sont le CNRS (INSU et INEE) et l’UPMC.

Laboratoire français impliqués
AD2M-Chimie Marine (CNRS/UPMC, Station biologique de Roscoff), LOCEAN (CNRS/UPMC, Paris), LSCE (CNRS/UPMC, Gif/Yvette).