Thématique générale de l'équipe
L'équipe développe une thématique générale d'étude du fonctionnement des écosystèmes benthiques côtiers, en particulier des communautés très diversifiées dominées par les macroalgues.
Elle fait converger différentes approches : l'approche in situ de mesure du métabolisme et du réseau trophique ainsi que l'approche expérimentale en laboratoire de mesure des effets des changements globaux (réchauffement et acidification des océans) et de l’eutrophisation sur le métabolisme des espèces benthiques.
L'objectif général est d'étudier le fonctionnement des écosystèmes benthiques côtiers et leurs réponses aux changements environnementaux
L'objectif général est de comprendre (comment ?) et de quantifier (combien ?) le fonctionnement des communautés benthiques. Pour cela, l'équipe développe simultanément des mesures de biodiversité (diversité des habitats, diversité spécifique des macroalgues et de la macrofaune) et des mesures de fonctionnement (métabolisme, réseau trophique).
Les travaux sont réalisés à la fois dans un contexte de faible anthropisation (zone de référence pour les mises au point méthodologiques, l'estimation de bilans de production, la compréhension de l'architecture des réseaux trophiques et de la connectivité trophique entre habitats), et sous conditions de contraintes anthropiques. Deux types de contraintes anthropiques sont principalement étudiés :
- L'impact de la récolte des macroalgues (projet Idealg)
- L'impact du changement climatique et de l’eutrophisation
- Comment sont structurés les réseaux trophiques, quelles sont les principales voies de
transfert ? - Comment est régulé le métabolisme des communautés benthiques ?
- Comment vont évoluer les interactions entre espèces sous la contrainte anthropique ?
- Quels sont les niveaux de production des communautés dominées par les macroalgues ?
- Qui produit et combien ? Les canopées, les autres strates de macroalgues ou les microalgues, la macrofaune, la méiofaune ou la microfaune ? Existe-t’il des effets de synergie ?
- Quel est le niveau d'autotrophie/hétérotrophie (puits ou source de CO2 ?) des systèmes côtiers ?