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Gaz climatiquement actifs

Introduction: 
Gaz climatiquement actifs
Paragraphs: 

La quantification précise des échanges air-mer de CO2 est essentielle si l’on veut prévoir l’intensité du réchauffement planétaire futur et son impact sur les changements climatiques.

Alors que les flux de CO2 à l’interface air-mer sont relativement bien quantifiés en milieu océanique, les études réalisées en milieu côtier restent peu nombreuses et le rôle de l’océan côtier dans la pompe globale du CO2 atmosphérique reste mal évalué. Nos travaux ont pour objectifs de réduire les incertitudes sur les flux de CO2 dans les systèmes côtiers en étudiant les différents mécanismes qui contrôlent les échanges air-mer de CO2 via les pompes biologique et physique et de déterminer quelles régions de l’océan sont capables d’absorber ou de rejeter du CO2. Les premières études ont été réalisées en mer du Nord, en océan austral, et sont actuellement développées dans les écosystèmes marins côtiers bretons. Nous mettons à profit la présence stratégique sur le plateau continental breton, de systèmes diversifiés représentatifs de l’ensemble des systèmes rencontrés dans les plateaux continentaux tempérés à l’échelle mondiale (stratifiés, homogènes, frontaux, estuaires, plumes d’estuaires). L’intérêt particulier qui est porté à ces systèmes est lié au fait qu’ils sont en général très productifs et qu’ils sont aussi très exposés aux perturbations d’origine anthropique pouvant ainsi entraîner des flux air-mer de CO2 largement supérieurs à ceux rencontrer dans les milieux océaniques.

Programmes de recherche 

CANDYFLOSS (Financé par NERC) 2013-2017
CHANNEL (Financé par l'INSU) 2013-2015
CARBORHONE (Financé par l'INSU) 2011-2014
CALVI (Financé par le programme LEFE/ CYBER) 2009-2011
CO2ARVOR (Financé par la Région Bretagne) 2008-2010

Les VHOC ont une double origine en milieu marin : ils sont produits naturellement par les macroalgues et le phytoplancton ou introduits par le biais des activités humaines. Ces composés sont ensuite émis vers l’atmosphère où ils participent à la destruction de l’ozone et au renforcement de l’effet de serre. Les bilans des échanges à l’interface air-mer restent encore mal connus et une partie de nos travaux actuels ont pour objectifs de quantifier la production de VHOC et les flux d’émission de ces composés vers l’atmosphère dans les zones côtières soumises à de forts apports anthropiques (estuaire de la Penzé en baie de Morlaix).