Créé(e) 16/01/2015 Mis à jour 20/02/2017

Cette thématique s'intéresse aux relations entre dispersion et diversité à l'échelle des communautés. Il s'agit autant de développer des outils pour décrire ces communautés que d'en comprendre son fonctionnement et son évolution.

L'équipe utilise depuis de nombreuses années des outils moléculaires pour étudier la diversité des espèces sur leur aire de distribution actuelle ou de nouvelles espèces introduites (thème 2). Ces études ont souvent révélé des espèces cryptiques (espèces non discernables mrophologiquement) qui nous ont conduit à utiliser ou développer des "barcodes".

Les études de barcoding moléculaires sont menées sur des spécimens adultes comme larvaires. En parallèle des approches "conventionnelles" de barcoding moléculaire,  nous développons des approches de "metabarcoding" dans le but d'analyser directement des communautés.

Cette thématique est en particulier développée pour analyser le mero-plancton permettant d'étudier les variations saisonnières de certaines espèces au stade larvaire et analyser les assemblages en fonction de la saison ou de l'année.

A côté des approches conventionnelles de barcoding moléculaire, nous développons des approches de "metabarcoding" dans le but d'analyser directement des communautés.
© Thierry Comtet
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L'urbanisation des côtes littorales est allée croissante au cours du dernier siècle avec une utilisation accrue de substrats articificiels en milieu marin. Les habitats artificiels, en particulier les zones portuaires abritent une communauté originale: les ports ne sont pas des substituts des habitats naturels.

Les espèces non-indigènes sont une composante biotique particulièrement importante de ces habitats. Au cours de différents projets dont le programme INTEREG Marinexus, l'équipe a acquis une base de connaissance des espèces non-indigènes de la faune sessile, en particulier des ascidies, dans ces environnements. En collaboration avec le groupe de John Bishop au Marine Biological Association de Plymouth, l'équipe a identifié de nouvelles espèces introduites et mis en oeuvre des techniques de barcoding moléculaire pour leur identification.

Les ports ne sont pas des substituts des habitats naturels; des communautés originales les habitent
© Wilfried Thomas
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Un point central à ce thèse est de comprendre comment se structurent et évoluent les communautés benthiques marines, en particulier en Manche. Ces recherche reposent notamment sur l'analyse de séries de données temporelles (couvrant jusqu'à 40 années). Elles visent à:

  • évaluer l'impact des changements environnementaux sur les patrons de distribution de la macrofaune en Manche Occidentale
  • intégrer de façon plus robuste les traits d'histoire de vie dans l'analyse des changements observés
  • mettre en relation les mesures "traditionnelles" de la diversité des communautés avec les mesures de diversité fonctionnelle

Ces recherches permettent également de venir en appui aux problématiques de gestion des habitats naturels marins.

 

La Manche Occidentale, au coeur de nombreux changements environnementaux
© Benthoclim
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