Créé(e) 22/11/2017 Mis à jour 01/12/2017
22 nov
2017

La Station Biologique de Roscoff est une nouvelle fois honorée par deux prix de l'Académie des sciences remis ce 21 novembre 2017 à Colomban de Vargas et Susana Coelho, lors d’une séance solennelle sous la coupole de l’Institut de France. Quatre scientifiques de la Station ont par le passé été récompensés par des prix de l'Académie des sciences : André Toulmond (2003) et Frédéric Partensky (2009), lauréats du prix des sciences de la mer, Daniel Vaulot (2001) et Myriam Valero (2003), lauréats du prix Trégouboff.

Le prix Trégoubof est décerné à Susana Coelho qui a réalisé un important travail pionnier dans l'étude de a génomique des algues brunes en utilisant et en développant un nouveau modèle d'étude à petit génome et pouvant se cultiver en boîte de Petri, Ectocarpus sp.

Elle a développé une série d'outils moléculaires et génétiques pour comprendre la multicellularité, l'alternance de générations haploïde et diploïde, et le déterminisme du sexe.

 

Colomban de Vargas, Directeur de recherche à la station biologique de Roscoff, lauréat du prix des sciences de la mer  

Remise du prix des sciences de la mer de l'Académie des sciences (2017)

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Le prix des sciences de la mer est décerné à Colomban de Vargas qui a coordonné plusieurs grands programmes internationaux et est l’un des coordinateur des expéditions Tara Ocean. Il est passionné par l’extraordinaire beauté des organismes eucaryotes unicellulaires, les protistes, et par leur diversité de formes, il a cherché à comprendre leur complexification, à la fois génétique, morphologique et physiologique, et leur rôle dans les équilibres macro-écologiques marins de notre planète.

Aux interfaces entre les sciences de la Vie et de la Terre, entre les échelles moléculaire, cellulaire, et planétaire, Colomban de Vargas et son équipe ont développé des méthodes de génomique et d’imagerie environnementales qui ont été appliquées aux communautés et à leur organisation ou aux simples cellules du plancton marin. Cela a permis de découvrir des pans de biodiversité inconnus et comprendre leur évolution, révéler des mécanismes inédits, comme la résistance du phytoplancton aux virus ou la perte de sexualité dans les populations du grand large.